L’exposition
“PARCOURS DE HARKIS ET DE LEURS FAMILLES”
à lieu du 27 février au 3 mars.
de 10h à 12h et de 14h à 17h à la salle des fêtes de Broc.

Organisé par Monsieur Xavier Conoir, Président de l’ANOPEX du Maine-et-Loire ainsi que Tayeb Kacem, Président de HARKIS du Maine-et-Loire. Lors de l’expositions, se déroulera une dédicace du livre “Harkis : L’exil oou la mort” de Madame Taouss Leroux.

 

Dans le cadre de la campagne de valorisation de la mémoire harkie, l’ONACVG réalise différentes actions (expositions, campagne de recueil de témoignages, « chemin de la mémoire harkie »,…). Le premier volet de cette campagne est la réalisation en 2013 d’une exposition intitulée « Parcours de Harkis et de leurs familles », inaugurée le 25 septembre dernier par M. Kader Arif, alors ministre délégué auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants. Elle retrace l’histoire de ces familles, au travers de photographies et cartes légendées, depuis le début de la présence française en Algérie (1830) jusqu’ à nos jours.

 

Les textes de cette exposition ont été écrits par l’historien Jean-Jacques Jordi en étroite collaboration avec M. Némiri et les Coordonnateurs mémoire et communication de la région Ile-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Cette réalisation donne aux Harkis la place qu’ils méritent dans l’Histoire et la mémoire nationale. Mêlant histoire commune et parcours individuels, elle permet de revenir sur différents aspects de cette histoire riche et complexe, et se découpe en trois thématiques.

 

La première replace l’emploi des supplétifs dans une tradition de l’armée française et présente leur participation aux conflits du XXème siècle (Première et Seconde Guerre mondiale, guerre d’Indochine). Dans le contexte de la guerre d’Algérie (1954-1962), les raisons de l’engagement sont mises en lumières ainsi que les opérations militaires et la vie quotidienne dans les douars. Une seconde partie évoque les conditions de départ et d’arrivée, les premiers pas en métropole ainsi que la vie des familles dans les différents centres d’hébergement (camps, hameaux forestiers et cités urbaines). Enfin, elle revient sur les moments forts des années 1975-2000 menant à un début de reconnaissance.